Utiliser 2 sitemap pour le fichier robots.txt de votre blogger

De nombreux utilisateurs de Blogger ont défini dans leur fichier robots.txt le sitemap de Atom. Cependant, ce dernier est parfois mal interprété par certains moteurs de recherche; je pense notamment à Microsoft Bing (voir article), il est donc nécessaire de spécifier un second sitemap dans votre fichier robots.txt. En effet, même si vous n'êtes pas utilisateur de la Google Search Console ou des Microsoft Bing Webmaster Tools, il est utile de déclarer dans le fichier robots.txt où se trouvent votre ou vos sitemap. En effet, ceci simplifie le travail des robots d'exploration des moteurs de recherche et augmente grandement les chances de voir l'ensemble de vos pages être indexé par ces derniers.

Dans le cas de Blogger et afin de maximiser vos chances d'être mieux référencé dans Bing comme dans Google, déclarer 2 sitemap dans votre fichier robots.txt peut être une bonne solution. Tout d'abord, sachez que par défaut le sitemap déclaré dans le robots.txt de Blogger est bien souvent celui de Atom. Il existe cependant d'office un second sitemap de votre site à l'adresse https://monsite.blogspot.com/sitemap.xml (bien sûr n'oubliez pas de remplacer "monsite" par votre nom de domaine). Ce dernier est parfaitement lisible par tous les moteurs de recherche, il est donc judicieux de le rajouter à votre fichier robots.txt.

Pour ce faire, dans votre backoffice Blogger, cliquez sur Paramètres dans la colonne de gauche. Scrollez jusqu'à la partie Robots d'exploration et indexation. A cette étape, veillez à copier le contenu actuel de votre robots.txt, vous le trouverez à l'adresse https://monsite.blogspot.com/robots.txt puis activez le fichier robots.txt personnalisé et dans le cadre sous Fichier robots.txt personnalisé collez le contenu de votre fichier robots.txt et ajoutez :

• Sitemap: https://journal-web-entrepreneur.blogspot.com/atom.xml (s'il n'est pas déjà spécifié)
• Sitemap: https://journal-web-entrepreneur.blogspot.com/sitemap.xml

Enregistrez et voilà ! Vous êtes désormais prêt à être plus facilement crawlé par la majorité des moteurs de recherche et notamment Bing.

Connaître les sites hébergés sur un même serveur avec VirusTotal

En matière de SEO, il est indéniable que les moteurs de recherche accordent une réelle importance à la vitesse de chargement des pages d'un site. Bien qu'il soit possible d'optimiser au maximum son référencement naturel en allégeant ses pages, la vitesse de transfert du serveur hébergeant le site peut grandement influer sur votre classement dans les résultats de recherche. Malheureusement, un serveur dédié n'est pas accessible à toutes les bourses et ceci est d'autant plus vrai lorsque vous lancez votre site Web et que vous n'avez encore que peu de trafic. L'option serveur mutualisé est, certes, une bonne alternative mais à condition de ne pas être hébergé avec un site trop lourd ou populaire prenant toute la bande passante de votre serveur.

Ainsi, si votre site met du temps à s'afficher alors que vous avez réduit au maximum le poids de vos pages, il peut être intéressant de vérifier avec qui vous êtes hébergés ne serait-ce que pour savoir si le problème vient de ce point là ou pas. De même, la confiance n'excluant pas le contrôle, cela vous permet aussi d'être sûr que votre hébergeur ne vous facture pas une prestation d'hébergement sur un serveur dédié alors qu'il vous héberge (par erreur certainement) sur un serveur mutualisé. Pour ce faire, il existe sur le Web de nombreux outils mais personnellement, je vous recommande VirusTotal; il est simple, gratuit et efficace. 

Pour procéder vous n'avez qu'à rentrer votre adresse IP ou votre nom de domaine sur VirusTotal, puis sur la page de résultats de scan, qui vous permet aussi de checker les diverses applications ou virus installés sur votre serveur, de cliquer sur Relations et de checker dans Siblings les différents noms de domaine liés à votre serveur. Pour information, il est possible que vous ayez des sous-domaines de type webmail, pop, sandbox... qui correspondent à des fonctionnalités de votre site web comme votre messagerie ou votre "bac à sable". Ceci est parfaitement normal, il faut donc dans ce cas uniquement s'intéresser aux noms de domaine qui vous sont étrangers.

Pour finir, si vous êtes dans le cas où une multitude de noms de domaine s'affichent ou que vous constatez que certains sites hébergés sur le même serveur que vous sont très lourds (en terme de vidéos ou de trafic par exemple), je ne peux que vous encouragez à vous rapprocher de votre hébergeur afin de trouver une nouvelle solution d'hébergement; votre visibilité dans les résultats de recherche ne peut en être qu'améliorée !

Rendre les informations sur le vendeur visibles sur votre compte Google AdSense

 Si vous utilisez AdSense sur votre blog (Blogger ou non), cela fait quelques semaines que la régie publicitaire de Google vous incite à activer la visibilité de vos informations sur le vendeur. Mais quel en est l'intérêt et comment activer cette option ?

Tout d'abord, sachez qu'il s'agit d'une optimisation de votre compte AdSense qui vise à accroître la transparence des annonceurs et des propriétaires de sites (en l'occurrence dans notre cas de blog) vis à vis des visiteurs. L'objectif est double, il permet aux visiteurs de juger de la pertinence du contenu du site et il permet aux annonceurs de jauger la qualité et l'impartialité des informations fournies par le site afin d'obtenir le meilleur retour sur investissement de leurs dépenses publicitaires. Par exemple, imaginons qu'une entreprise crée un blog de façon anonyme pour vanter les mérites de ses produits. Elle y câble AdSense, génère des revenus publicitaires sur ses produits et potentiellement ceux de ses concurrents, ce qui par la même occasion rembourse ses frais publicitaires, tout en indiquant aux visiteurs, à travers son contenu éditorial, qu'elle est la meilleure. La "tromperie" est alors double...

Ainsi, comme c'est le cas de ce blog, ne pas activer la visibilité des informations sur les vendeurs alors que vous êtes de simples éditeurs peut limiter vos revenus AdSense puisque certains annonceurs, de peur d'être "trompés", choisiront de ne pas afficher leur publicité sur des sites anonymes. Alors comment afficher ces informations ?

La bonne nouvelle est que c'est très simple. Vous n'avez qu'à vous connecter sur votre compte AdSense puis dans la colonne de gauche allez sur Compte/Paramètres/Informations sur le compte. Sur la page qui s'affiche, sélectionnez Visibles dans l'onglet Visibilité des informations sur le vendeur. Ceci modifiera automatiquement votre fichier sellers.json en y indiquant votre code d'éditeur, si vous êtes une entreprise ou un éditeur simple et l'affichage dans ce même fichier de votre nom et de votre domaine pour le cas des entreprises.

Si vous désirez aller plus loin avec le fichier sellers.json, je vous invite à consulter la documentation de Google Adsense mais sachez que ce simple réglage est déjà très suffisant pour la majorité des blogueurs que nous sommes.

Google annonce de nouvelles règles pour les robots.txt

Dans l'optique de la standardisation des règles d'exploration par les crawlers (Robots Exclusion Protocol ou REP), Google vient d'annoncer qu'il ne prendra plus en compte les balises noindex, nofollow et crawl-delay présentes dans les fichiers robots.txt. Cela faisait déjà quelques temps que ces balises étaient déjà plus ou moins respectées par les Googlebots mais à partir du 1er septembre 2019, elles seront totalement ignorées. Alors comment faire ?

Tout d'abord, si vous ne souhaitez pas que Google indexe votre site (cas d'une sandbox par exemple), il vous suffira d'utiliser dans votre fichier robots.txt la balise disallow. Ensuite, si c'est au niveau d'une page, il vous faudra utiliser la balise meta tag noindex sur les pages concernées. Il en sera de même si vous désirez qu'aucun lien ne soit suivi sur une page avec la balise nofollow. Enfin, si ce n'est qu'au niveau d'un lien que vous ne désirez pas que le Googlebot le suive, il vous faudra le préciser directement au niveau du lien en utilisant cette même balise noindex. Pour finir, la balise crawl-delay n'étant déjà pas vraiment suivie par Google depuis longtemps, cette dernière ne sera tout simplement pas remplaçable.

Ne tardez pas à apporter ces modifications, il ne vous reste que quelques semaines et dans le cas des robots.txt des sandbox cela peut rapidement vous pénaliser pour cause de duplicate content...

Fin de maintenance pour Windows 7

Toutes les bonnes choses ont une fin... Après plus d'une décennie de bons et loyaux services, Windows 7 ne sera plus à partir du 14 janvier 2020 ou plutôt ne sera plus maintenu par Microsoft à partir de cette date. Or nous le savons tous, travailler avec un système d'exploitation qui n'est plus maintenu c'est prendre le risque de s'exposer à des failles de sécurité ou à des virus. Alors que faire ?

L'idéal est bien sûr de passer à Windows 10, le dernier OS de Microsoft se montre relativement performant et bénéficie d'une interface proche de celle de Windows 7 tout en conservant les fonctionnalités modernes de Windows 8.1 (applications, gestion du tactile...). Cependant et c'est souvent par là que le bas blesse, faire une mise à jour vers Windows 10 n'est plus gratuit depuis le 16 janvier 2018.

Enfin ça, c'est sur le papier ! En effet, si vous disposez d'une licence officielle Windows 7, Windows 8 ou Windows 8.1, il vous est encore possible de migrer gratuitement vers Windows 10. En effet, il vous suffit de vous rendre à cette adresse pour pouvoir télécharger et installer gratuitement les outils nécessaires à cette migration. Laissez-vous guider et si tout se passe normalement vous devriez bénéficier du nouvel OS de Microsoft.

Il est cependant possible, aux vues de l'ancienneté de certaines installations de Windows 7 que tout ne se passe pas forcément bien. En effet, attendez-vous à perdre en compatibilité avec certains logiciels ou certains drivers, je pense notamment à nos fameuses imprimantes 3 en 1 "low cost" dont la compatibilité sur un nouvel OS est toujours incertaine. D'autres logiciels peuvent eux aussi ne pas être utilisables par Windows 10 qui vous proposera durant son installation de les désinstaller de votre ordinateur.

Enfin, si comme moi vous possédez des logiciels qui ne veulent pas se désinstaller et ne sont pas compatibles avec Windows 10, vous risquez d'être bloqué durant l'installation. dans ce cas pas de panique, vous n'êtes pas obligé de passer par la case porte-monnaie ! Faites alors des sauvegardes de vos fichiers sur un disque externe, réinstallez Windows 7/Windows 8 d'origine ou le Recovery de votre ordinateur et retentez la mise à jour. Attention, n'oubliez pas de rentrer votre numéro de licence officielle au cours de cette remise à zéro, sinon vous risquez d'être considéré par Windows 10 comme un utilisateur de licence frauduleuse, ce qui empêchera l'installation du dernier né de Microsoft.

Vous voilà désormais paré pour les prochaines années !
Le Roi est mort, vive le Roi !!

Mesurer la réputation sociale d'une marque avec Social Blade

Dans l'article sur la fin des "like" sur Instagram, la potentielle difficulté future pour les Community Managers d'identifier les réels influenceurs sur le réseau social de partage de photos de Facebook. Sachez cependant qu'il existe un outil en ligne simple et gratuit pour obtenir des statistiques de réputation sociale de certaines pages : Social Blade.

En effet, Social Blade est un outil statistique vous permettant de connaître en quelques clics le classement d'une page sur les critères du nombre de likes et de personnes discutant autour de cette page sur les réseaux sociaux Youtube, Twitch, Facebook, Instagram, Twitter, Dailymotion et Mixer. Ce ranking est aussi complété par une note globale de type A, B, C...
Cependant comme sur chacun des réseaux, le nom de la page d'une marque peut varier, il n'est pas possible (du moins dans la version gratuite) d'avoir en une seule vue l'ensemble des résultats pour tous les réseaux précédemment cités.

De même, grâce à Social Blade vous pouvez suivre dans le temps l'évolution des rankings précédemment cités ainsi que celle du nombre d'abonnés ou followers de chacune des pages. Ceci peut se montrer très pratique pour distinguer les effets de mode des influenceurs s'inscrivant sur le plus long terme.

Vous retrouverez bien sûr le lien vers Social Blade dans la section Liens Pratiques de ce blog.